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Dans l’ancienne Égypte, pour des raisons d’hygiène, les hommes étaient imberbes.

Les dieux se distinguaient par le port d’une barbe postiche, longue et mince, appelée « khebesout ». Les rois et les pharaons partageaient ce privilège avec les dieux même s’il s'agissait d'une femme. Lors des cérémonies officielles, le pharaon portait le « doua-our » c’est-à-dire une barbe postiche. Par contre, les prêtres se rasaient la barbe, la tête et tout le corps.

La barbe est un symbole de virilité et de sagesse. On donne une barbe postiche aux hommes imberbes et aux femmes qui ont fait preuve de sagesse et de courage.

 

Dans la Grèce antique, les dieux sont le plus souvent représentés avec une barbe comme Poséidon, Zeus ou Héphaïstos. Les héros comme Hercule ou Ulysse sont également barbus.

Mais, cet attribut viril est réservé aux guerriers et à la noblesse. Les philosophes ne sont pas en reste, Socrate, surnommé le maître poilu portait une barbe qui symbolisait la sagesse.

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La barbe se porte effilée avec des cheveux longs. Chaque cité a sa propre mode.

À Sparte, les hommes rasés sont méprisés. Les guerriers de Sparte coupaient la moitié de la moustache de leurs hommes accusés de lâcheté. À Athènes, la mode veut que la lèvre inférieure soit rasée pour dégager légèrement le menton.

La barbe dans l’Antiquité 

Dans la Rome antique, selon le César en place, la barbe apparaît ou disparaît.

Les habitudes ne cessèrent de varier : les intellectuels continuèrent à chérir la pilosité au point que Plutarque dut rappeler que « la barbe ne fait pas le philosophe ».

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Pour les nobles, chaque grande demeure devait avoir son tonsor à domicile.

Jules César portait un soin extrême à son corps. : « Il portait le soin de lui-même jusqu'à la gêne :

on lui reprocha de se faire arracher les poils après qu'on l'avait rasé » (Suétone, Vie des douze Césars, 121 ap. J.-C.).

 

Le visage glabre s’impose comme une norme jusqu’à l’arrivée d’Hadrien en 117.

Il relance le port de la barbe pour cacher des imperfections physiques qu’il avait sur le visage.

C’est le souci de l’esthétisme qui prime dans la culture romaine, les poils représentent les peuples barbares. Rome va faire du premier coup de rasoir une cérémonie solennelle marquant l'entrée dans l'âge adulte (la toge virile).

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Les peuples vaincus abandonnèrent peu à peu barbes et moustaches pour se conformer à la culture romaine.

Dans l’antiquité, le port de la barbe est souvent lié à un statut social, à une marque de puissance,

à un signe de virilité, à la sagesse.

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Les Grecs et les Romains, par opposition aux barbares adeptes des cheveux longs et de la longue barbe, considéraient que le rasage était aussi le témoignage d’une société civilisée.

La barbe, réservée aux Dieux et aux élites, aux héros et aux guerriers mais aussi à l’esthétisme comme valeur et marqueur de civilisations sont les normes antiques.

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